1. |
Colette
04:11
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J’ai en moi cet instinct de chasse
Que me faudra-t-il de plus
Un soir où la lune brillera sur l’asphalte
Une bonne bouteille de Saint-Bernadus
J’ai en moi le qu’est-ce que tu veux qu’ça m’fasse
Si tu ne te plais pas avec moi
Je n’y peux rien, il faut que je m’efface
J’n’ai pas l’pouvoir de devenir roi
Et pour ta gouverne, je t’aime d’amour, cette fois
J’crois bien qu’le doute a perdu sa boussole
Il se pointe dans toutes les directions
Y’a l’feu au cul, il est bien trop curieux
Sa tête héberge des millions d’questions
Le doute pèse le poids d’la rengaine
Et puis celui de l’amour
Y’en a un en livre pi l’autre en kilo
J’tanné d’avoir l’air d’une feuille morte tombée trop tôt
J’ai en moi le désir de t’revoir
Malgré le champ d’mines sous nos pieds
J’suis prêt à sauter, j’suis prêt à m’détruire
Juste pour entendre encore deux ou trois soupirs
J’ai en moi le mal et le bien
Bien exploités et mal gérés
Le soleil est si généreux, le ciel l’est encore plus
Et la mer le deviendra, si la terre me laisse partir
Oh si la terre ose me laisser partir
Pourquoi j’ai l’impression, que même quand Colette est positive
Les nuages au-dessus d’ma tête, prennent de l’ampleur pareille
Mon jardin est trop p’tit
Ou bien mon terrain est trop grand
L’un me garde en vie
Pi l’autre me fait grincer des dents
Et la logique se perd
Et prend place l’ignorance
Mais c’est bon pour toi mon frère
D’avoir la vue bannie par ta panse
Et au-delà des mots
Et au-delà des gestes
Le globe trottinera sous nos pieds
Encore et à jamais
Tout ça pour te dire qu’ma vieille boite de godasse
N’est pas encore pleine
Et pi qu’il reste bien d’la place
Pour ton visage et ma peine
Pourquoi j’ai l’impression, que même quand Colette est positive
Les nuages au-dessus d’ma tête, prennent de l’ampleur pareille
Et pi Pourquoi j’ai l’impression, que même quand Colette est positive
Les nuages au-dessus d’ma tête, prennent de l’ampleur pareille
Pourquoi j’ai l’impression, quand qu’le ciel nous pisse dessus
La chaleur reste infinie, au fond de la bouteille
Et pi Pourquoi j’ai l’impression, quand qu’le ciel nous pisse dessus
La chaleur reste infinie, au fond de la bouteille
Pourquoi j’ai l’impression, que l’amour me tue même si au contraire
Je n’attends rien d’elle, sauf d’éloigner les corneilles
Et pi Pourquoi j’ai l’impression, que l’amour me tue même si au contraire
Je n’attends rien d’elle, sauf d’éloigner les corneilles
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2. |
Prends une chance
02:35
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J’ai l’temps d’tout faire parce que j’prends l’temps d’le faire
Mais j’perds pas l’temps d’boire
J’ai l’temps de crisser mon camp et pi d’revenir
Sans qu’personne aie dit d’quoi, anyway y’ont rien à dire
J’ai l’temps d’être moé, j’ai l’temps d’me respecter
J’ai des envies, j’les respecte aussi
J’ai l’temps d’manger bien gras question d’me faire à l’idée
Qu’avec plus de poids, j’vais plus les attiser
Elles tomberont comme des feuilles à l’automne
Heureusement que quand l’automne arrive, j’deviens un homme
J’ai l’temps pour te jaser
Toi qui passait par là, toi que j’connais pas
J’suis sûr que t’as l’temps d’m’en apprendre encore
J’suis sûr que t’as l’temps d’me jouer trois quatre accords
Pi que j’me pète un solo
Pi qu’on en fume un gros
Pi j’te dise : c’est bien beau
L’soleil qui sort de l’eau!
J’ai l’temps d’te dire que t’es belle
Pi d’me renifler les aisselles
Question d’savoir si mes hormones travaillent
Oui un peu trop, il est temps qu’j’m’en aille
J’ai l’temps d’t’inviter sous mes draps
Pi de te faire l’amour, à en perdre du poids
J’ai l’temps d’savourer ce beau cadeau d’la vie
De te déballer, pi de jouer toute la nuit
C’est pas d’être irresponsable, que d’être spontané
J’pense c’est plus une manière d’pas passer à côté
D’la track, les horaires c’t’un arnaque
L’horloge a volé la job au soleil, ça vous sonne pas une cloche dans les oreilles
Moi ça fait longtemps qu’ça sonne
L’acouphène est sur l’bord de cogner à porte
Sachant ça, il m’semble que j’ai moins d’fun
Pi qu’ma joie de vivre, est bien moins forte
J’ai l’temps d’me mettre des tisons
En dessous d’la peau
Question d’rester toujours bien allumé
Pi d’voler, peut-être bien, un peu plus haut
Me semble j’ai l’temps
Faudrait donc bien qu’je l’prenne le temps
On prend tu l’temps de... Prendre le temps
Aweille prend donc une chance avec moé
J’m’en vais tout te donner
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3. |
Pain de viande
03:40
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Entre l’amour et l’pain
Entre mon cœur et mes intestins
Mettons qui fait pas beau
Les moineaux volent bas
Se tirent drette din poteaux
Entre la peur et l’foin
Entre la mort et le poivre en grain
Ouin bin, j’mange mes émotions
J’me peux pu d’pas voir tes seins
J’te vois même dans mon jambon
Entre mon sexe et ma main
Entre mes fesses pi tes cheveux dans mon bain
Y’a comme un clash dans mon cerveau
Non mais tsé, non mais aille
Tu m’aimes-tu même si j’t’aime trop ?
C’est comme si toé t’étais l’soleil
J’me laisse cuire comme un pogo
Beurre mon cœur de ton amour
Drape ma peau de ton velours
Empoisonne-moi à tous les jours Babe !
Fais-moé vivre un vrai conte de fée
J’vais t’montrer tout c’que j’sais faire
Le chemin drette de la lumière
Oublie le dos de la cuillère Babe !
Le paradis c’est encore trop proche pour moé
Entre l’erreur et l’bien
Entre ma vie pi la bouffe de mon chien
J’me sens p’tit à tes côtés
J’suis myope fac j’vois pas de loin
Mes yeux s’perdent dans ta beauté
Entre ton lit et l’mien
Entre nos corps et tout c’qui me retient
Y fait frette, non c’est pas chaud
L’amour à grands claques
Drette dans l’fond des os
Moi tout c’que j’veux c’est m’abreuver
À ton corps nu couché su’l’dos
Beurre mon cœur de ton amour
Drape ma peau de ton velours
Empoisonne-moi à tous les jours Babe !
Fais-moé vivre un vrai conte de fée
J’vais t’montrer tout c’que j’sais faire
Le chemin drette de la lumière
Oublie le dos de la cuillère Babe !
Le paradis c’est encore trop proche pour moé
Si c’est pas ça c’est quoi l’amour
Tu m’tricotes dans ton velours
Mon cœur explose à tous les jours Babe !
Laisse-moé pas tout seul dans mon conte de fée
Si tu l’veux, j’men vais te l’faire
L’amour à vitesse d’la lumière
Ramasse moé à p’tite cuillère Babe !
Une princesse c’était peut-être trop beau pour moé
Entre le temps et tes seins
Entre chaque seconde où s’approche ma main
Y’a le silence de ta peau
L’amour nous regarde de loin
Trop peur de r’pogner l’clos
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4. |
Walkyrie
03:28
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5. |
Citron
04:08
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Ouin bin le mur est plus proche que j’pensais
Ça l’air qui se pointe le nez, au mois d’octobre c’t’année
Bin j’suis prêt ah bin j’pense bin
Au pire, j’pognerai trois quatre bouillons
Pi j’vais m’remettre sur pieds, bien sûr avec ton aide
Belle femme que j’vais aimer, au moins, du quart de mon être
Pousse-toi donc au printemps, j’réserve ton billet d’avion
Tu m’écriras qu’tu t’ennuies, j’t’écrirai moi aussi
C’est incroyable, à quel point le temps avance
Pendant que j’perds le mien et que tu en fais tout autant
Les deux pieds dans soupe j’avoue
Que c’est dur de te voir dedans
C’est tu moi qui sens l’fromage, ou bien c’est la gloire qui nous attend
Tout ça c’est bien mélangeant, tout ça c’est bien mélangeant
D’un bord on m’dit quoi faire et pis au bar on m’dit d’rien faire
J’suis tu échec et mat, ou bien j’fais juste trainer d’la patte
Ça sent pas bon, ça sent l’désinfectant
Ma peur à un goût d’citron
Mes torchons sont salissants
Mes torchons sont salissants
Mes torchons sont salissants pi ma peur à un goût d’citron
Ouin bin le mur est plus proche que j’pensais
Ça l’air qui se pointe le nez, au mois d’octobre c’t’année
Bin j’suis prêt ah bin j’pense bin
Au pire, j’pognerai trois quatre bouillons
On se fait-tu un trip d’acide histoire d’voir clair pi d’être lucide
C’est qui les vrais criminels, il est où vraiment le bas d’l’échelle
Pi toi tu t’pousses sur ton radeau à la dérive
La face bercée de par les flots, pour être dos à ce qui arrive
Ça sent pas bon, ça sent l’désinfectant
Ma peur à un goût d’citron
Mes torchons sont salissants
Mes torchons sont salissants
Mes torchons sont salissants pi ma peur à un goût d’citron
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6. |
Mexico
05:58
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Rien qu’une seconde pour te faire un désastre
Rien qu’une minute pour te faire un massacre
Et pis j’m’ennuie de ta peau, comme d’un film de jeunesse
Asteur que j’suis dans l’cirque, bin j’te veux dans l’burlesque
Rien qu’toé pour toute venir fucker mes astres
Rien qu’moé pour m’venger drette su’a flasque
Et pi j’t’aime pi tu l’goûte, mais tu m’craches toute dessus
J’t’aime pi tu l’sais mais tu l’sais, que ça m’tue
Tes yeux sont un tunnel, mais j’ai pas peur du noir
Mais quand j’manque d’air, bin j’suis bin mieux dehors
Fak que c’est ça qui est ça, j’braille encore en fixant l’soleil
Pi si c’était toé l’soleil, bin j’me brûlerais pareil
Rien qu’une seconde pour te faire un désastre
Rien qu’une minute pour te faire un massacre
Et pis j’ai mal au foie à force de penser à toi
Les nuits sont courtes en criss quand il pleut sur l’toit
Bon voilà qu’j’suis loin d’vous autres et pi j’vous entends
M’citer des paroles d’un clown d’la télé
Si faut j’aille plus loin, crois-moi quand marchant
J’peux faire un osti d’long bout si c’est pour vous muter
Bon là faut j’te l’dise, faut pu qu’j’sois hypocrite
Tu m’as fait mal, pi ça fait mal en bibitte
Fak que c’est ça qui est ça, j’braille encore en fixant la mer
Mais c’coup là j’pogne son lift, et pi j’me pogne le derrière
Rien qu’une seconde pour se rappeler de ton odeur
Rien qu’une minute qui peut avoir l’air d’une heure
Mais toé t’es ailleurs, et pi moé j’suis bien asteur
Mais c’est toi que j’continue d’chercher, comme un chasseur
Rien qu’une idée de ce qu’est l’amour
Rien qu’une façon pour t’aimer pour toujours
Torture moi pi après, je vais l’faire à ta place
L’histoire peut pas s’finir drette après l’préface
Un p’tit shot de courage, pi j’suis d’retour su’a track
Un autre p’tit question d’être sûr qu’j’choke pas avant que j’parte
J’ai corrompue ma tête, et pi j’ai aimé ça
J’ai nagé dedans, j’ai pas eu frette, sauf en sortant
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Ragoût Montreal, Québec
Dans Ragoût y’a du folk. Y’a du rock aussi. Pi même une touche de manouche. Y’a pas de disco par exemple. Bien fier d’avoir autoproduit son 1er album «Ça sent l’bois, ça l’fleuve» lancé en janvier 2015, Ragoût se promène un peu partout au Québec pour troquer sa poésie brute ainsi que sa musique festive contre des sourires pi bin du fun. ... more
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